Comme dans tout métier d’avocat, pour devenir avocat pénaliste, il faut nécessairement suivre un parcours digne de ce nom. Quelles sont alors les formations à suivre pour en devenir ?

La voie initiale 

Comme dans toutes spécialisations d’avocat, devenir un avocat pénaliste demande forcément une formation universitaire d’une durée de 4 ou 5 ans dans la branche du droit. Autrement dit, il faut obtenir le Master 1 ou le Master 2 en droit. Par la suite, le candidat doit passer et réussir un concours d’entrée. Ce concours s’effectue dans un des centres régionaux de formation professionnelle d’avocats ou CRFPA. Une fois admis dans ce concours, l’étudiant pourra ensuite suivre une formation de 18 mois avant de passer un examen lui permettant de décrocher son certificat d’aptitude à la profession d’avocat ou CAPA. Bien avant de commencer à exercer le métier d’avocat pénaliste à Paris, l’étudiant doit effectuer un stage de 2 ans dans un cabinet d’avocat. Ensuite, il prête serment et enfin s’inscrit au barreau. 

La voie professionnelle

Il existe une possibilité de devenir avocat pénaliste sans pour autant suivre la procédure normale d’accession à ce statut. Pour y arriver, le candidat en question peut accéder à ce métier par voie professionnelle en se basant sur l’article 97 du décret de 27 novembre 1991. A travers ce dernier, l’État français donne la possibilité à certaines professions de devenir avocat pénaliste sans pour autant passer par le CAPA. Il s’agit notamment des membres et anciens membres du Conseil d’État, des magistrats et anciens magistrats de la cour des comptes, des notaires, des huissiers de justice, des greffiers des tribunaux de commerce. De même, les anciens avocats inscrits à un barreau français, des professeurs d’université chargés de l’enseignement juridique, des juristes d’entreprise avec au moins 8 ans d’expérience peuvent également exercer le métier d’avocat pénaliste sans le CAPA. 

Cependant, il convient de préciser que chacun de ces professionnels doit obligatoirement passer un examen de contrôle des connaissances en dermatologie et aussi en réglementation professionnelle, bien avant de se présenter comme un avocat pénaliste au barreau.